La baie de Roses |
18 octobre 2005 |
Voici ce que l'on voit depuis la pointe nord du promontoire, non loin des ruines des plus riches villas romaines. Dans le fond de la baie, la ville de Roses (autrefois Rosas, pour les nostalgiques du castillan) est nichée sur les flancs de l'extrimité orientale de la chaîne des Pyrénées qui finit ici dans la mer, au Cap Creus, une course commencée au Pays Basque.
C'est sans doute en passant au large de ce cap que les navigateurs phocéens (avant de fonder Empuries) donnèrent à la montagne le nom de Pyrénées. Du grec Pyr, Pur qui signifie "feu". En observant les hauteurs depuis leurs bateaux, ils voyaient souvent des feux et avaient le sentiment que la montagne brûlait tout le temps : on suppose qu’il s’agissait d’incendies de forêts dus soit à la chaleur estivale, soit à l’homme (pour donner plus de prairies à ses troupeaux), soit encore à des techniques de signalisation dont les Pyrénéens ont toujours été friands (les célèbres tours à signaux, dont il existe aujourd’hui de nombreuses ruines, ont permis jusqu’au 18e siècle de se prévenir de toute approche ennemie par un système de messagerie à base de feux et de miroirs).
C'est sans doute en passant au large de ce cap que les navigateurs phocéens (avant de fonder Empuries) donnèrent à la montagne le nom de Pyrénées. Du grec Pyr, Pur qui signifie "feu". En observant les hauteurs depuis leurs bateaux, ils voyaient souvent des feux et avaient le sentiment que la montagne brûlait tout le temps : on suppose qu’il s’agissait d’incendies de forêts dus soit à la chaleur estivale, soit à l’homme (pour donner plus de prairies à ses troupeaux), soit encore à des techniques de signalisation dont les Pyrénéens ont toujours été friands (les célèbres tours à signaux, dont il existe aujourd’hui de nombreuses ruines, ont permis jusqu’au 18e siècle de se prévenir de toute approche ennemie par un système de messagerie à base de feux et de miroirs).