Vue du hameau de Mercus (coeur du village, environ 480 mètres d'altitude) au pied duquel coule l'Ariège que l'on entr'aperçoit au centre. De l'autre côté, c'est la rive gauche où se dressent :

- au premier plan, sur la droite, le sommet du Boumajou (qui domine le hameau d'Amplaing, hors de la photo) ;
- au deuxiéme plan, à droite le Roc de Sédour (derrière lequel s'abrite la vallée de Rabat-les-trois-Seigneurs) et à gauche le Rocher de la Flouranine qui masque la ville de Tarascon ; l'Ariège se faufile entre les deux massifs, venant de la gauche ;
- et tout à fait au fond, à une quinzaine de kilomètres, le massif des 3 Seigneurs, qui culmine à 2200 mètres.

Derrière nous, les Pyrénées ariégeoises montent aussi très vite, en quelques kilomètres, vers les Monts d'Olmes et la montagne de Tabe (plus de 2300 m.), d'où l'on extrayait le talc de Luzenac.

Quand il n'y a pas de vent (et que la circulation de la nationale se fait oublier), il suffit de tendre l'oreille pour entendre le cliquetis des sabres sarrasins ou, plus tard, des glaives des comtes de Foix. Mais là, peut-être mon imagination me joue-t-elle des tours, et vous n'êtes pas obligés de me croire ...