Le Secret de Lorca, roman policier pour ados (115 pages), est paru en novembre 2013. |
Le livre |
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Le point de vue de l'éditeur :
Quatre ados, quatre copains se connaissent depuis la maternelle.
Ils habitent plein sud, à Banyuls, sous le soleil catalan.
Un brutal événement bouleverse soudain leur vie.
Qu’est-il arrivé à leur vieille amie, Domi Lorca, si sauvagement agressée qu’elle en a perdu la mémoire ?
Surmontant leurs angoisses, Arthur, Julien, Amélie et Ahmed mènent une enquête pleine de rebondissements.
Les portes à forcer, les filatures d’inquiétants personnages, les fuites éperdues, l’indifférence des adultes, rien ne les arrête.
Quel secret vont-ils découvrir ?
Sont-ils au bout de leurs surprises ?
L'illustratrice :
Le roman est illustré par l'aquarelliste perpignanaise Marie-France Uccelli, qui aime poser un regard sensible et curieux sur son environnement et les êtres qu'elle croise.
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Extraits |
Extrait du chapitre 2
"Drame"
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— Elle est morte, disent en même temps Julien et Arthur.
— Non, affirme Ahmed, elle est vivante.
— Comment tu le sais ?
— Sa poitrine se soulève, elle respire…
Amélie qui, à son tour, s’est penchée sur Madame Lorca, voit bouger le corsage à demi déboutonné.
— Regardez ! s’exclame-t-elle, horrifiée.
Elle montre du doigt le cercle rouge foncé qui entoure d’un drôle de collier le cou de leur chère Domi Lorca.
— On a voulu l’étrangler !
— Qu’est-ce qu’on fait ?
— On va nous accuser ?
— On n’avait pas le droit d’entrer comme ça !
Tous parlent en même temps, c’est la panique.
— On appelle Aziz, tranche soudain Rachid.
Ahmed hésite, le reste de la bande est plus que réticente. Mais Rachid a déjà téléphoné à l’éducateur qui, dans sa cité, parvient à résoudre les problèmes les plus délicats. Pour tous les jeunes il est une sorte de grand frère, il leur ressemble et d’abord il a grandi dans une cité HLM ; il est un exemple parce qu’il a réussi, la preuve il est devenu éducateur ! Et surtout, il est celui qui leur remonte les bretelles quand ils font des bêtises mais qui devine quand ils ont des soucis, qui les défend aussi en toutes circonstances, bref quelqu’un à qui on peut faire confiance.
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Extrait du chapitre 7
"A l'affût..."
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Chaussés de baskets en toile souple, ils semblent glisser plutôt que marcher. Ahmed monte à bord le premier, tout en souplesse. Il est si léger que le bateau oscille à peine. Comme prévu, il s’accroupit à bâbord, juste en dessous de la vitre de la cabine, occultée par un rideau. À son tour, Julien effectue les mêmes gestes et vient se blottir à côté de son copain. Ils ont l’impression que n’importe qui pourrait entendre battre leurs cœurs affolés.
La nuit qui s’installe les rassure, son ombre protectrice les enveloppe. […]
— Écoute, on dirait qu’ils parlent..
— Sont combien ? interroge Julien.
— J’entends deux voix différentes, peut-être trois.
Ahmed a l’oreille fine mais il a beau redoubler d’efforts, il n’arrive pas à saisir le moindre mot.
— Peut-être que près de la porte, on entendrait mieux ?
Avec lenteur, ils progressent vers l’arrière du bateau, amarré au ponton par l’avant. L’accès à la cabine est resté légèrement entrouvert, c’est une chance. Le sang de Julien ne fait qu’un tour quand il voit tout à coup Ahmed se redresser puis se pencher pour essayer de voir à l’intérieur. Il n’ose pas tirer en arrière son copain mais il n’est pas content du tout.
— J’ai rien vu, dit Ahmed en revenant s’accroupir.
— T’es pas dingue ? Recommence un coup comme ça et je me tire !
— D’accord, d’accord, te fâche pas…
Petit à petit, à force de se concentrer, les garçons distinguent des bribes de la conversation. Il est question de « retourner sur place », de « tout retourner ». « Trouver absolument », « maison encore vide », sont aussi des mots que perçoivent les oreilles de nos deux jeunes intrépides.
Ils perdent beaucoup de ce qui se dit mais quand à trois reprises ils entendent parler de « macarons », ils ont du mal à retenir l’exclamation qui leur monte aux lèvres.
Maladroit, Ahmed heurte sans le vouloir un objet métallique du pied.
Aussitôt monte de la cabine un bruit de chaise qu’on repousse, la porte s’ouvre en grand et vient cogner l’extérieur de l’habitacle.
— Vous n’avez rien entendu ? interroge une voix bourrue qui ne s’adresse évidemment pas aux ados.
Terrifiés, les deux copains ont reculé en direction de l’avant du bateau, tout près du ponton. S’ils pouvaient s’aplatir davantage encore, ils le feraient.
L’homme se dresse, on dirait un géant. Il scrute l’ombre :
— Qui est là ? tonne-t-il.
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Extrait du chapitre 8
"Fuite éperdue !"
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« Papaoutai, papaoutai ! »
Enfin ! Arthur sort son portable qui chante la même sonnerie que celui d’Amélie. C’est Julien !
— C dla bale ! Smé les mecs !
— Gnial. T ou ?
— Kaz. A +.
— Ahmed ?
— Oci.
Arthur pousse un gros soupir de soulagement. Puisque ses copains sont rentrés à la maison, il n’a plus qu’à en faire autant. Il a les paupières lourdes, il n’en peut plus.
Et Amélie ? Il ne faut pas l’oublier ! À sa voix, il comprend qu’elle n’est pas plus en forme que lui :
— Tu dormais ? s’étonne-t-il.
— Oui, enfin non… Alors ? Vous en avez mis du temps !
Il lui raconte l’essentiel. Elle est déçue. Elle voudrait davantage de détails. Qu’est-ce qu’Arthur peut lui dire de plus ? Elle n’a pas l’air de réaliser l’importance de sa découverte à lui. Car enfin, il a identifié un des mecs, ce n’est pas rien !
— J’appelle Julien, déclare Amélie. Je veux savoir ce qui s’est passé sur le bateau !
— Si tu veux. Moi je rentre, et j’essaierai d’avoir Ahmed.
SMS et conciliabules au téléphone vont durer encore un moment. Mais la bande des quatre a grand besoin de repos. La journée et surtout la soirée ont apporté leur dose d’adrénaline.
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L'éditeur |
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