Le Premier Homme, de Camus - Analyse et découverte


Le Premier Homme, de Camus - Analyse et découverte est une brochure de 36 pages, parue en avril 2014 à partir d'une conférence donnée dans le cadre du centenaire de la naissance d'Albert Camus, sous l'égide des Amitiés Internationales André Malraux.

La brochure

Le point de vue de l'éditeur :

Aller de l’intime à l’universel, tel est le chemin proposé par Nicole Yrle.
Dans le roman inachevé du Premier Homme, dernière œuvre de Camus trouvée dans sa voiture, fusionnent de nombreux thèmes chers à l’auteur : l’absurde, la révolte, la mort, la guerre et la violence, la sensualité et le soleil, l’attachement à la terre algérienne et à son peuple…
De cette fusion jaillit une recherche sur l’Homme. Sur ce qu’il est fondamentalement. Ainsi, une réflexion née de l’expérience individuelle la transcende-t-elle pour aboutir au collectif.

Extraits



Extrait 1

... Et encore plus largement, tous les hommes qui passent sur cette terre sans laisser aucune trace dans l’histoire et qui pourtant ont bâti le monde dans lequel nous sommes arrivés, tous sont « le premier homme ». Camus avait envisagé de donner pour titre à son roman Adam, comme il l’a clairement dit dans une interview de 1959, en précisant : « s’il avait été possible de donner à ce titre un sens mythique, sinon mythologique. […] En réalité chacun de nous, y compris moi, est d’une certaine façon le premier homme, l’Adam de sa propre histoire. »
La dimension mythique, et par conséquent universelle, de ce roman faisait donc bien partie du projet de Camus et nous en retrouvons les signes à chaque instant.



Extrait 2

Dès le premier chapitre, nous l’avons vu, la mère est sacralisée, elle est « la seule dont la douceur pût faire penser à la foi », elle est la mère de l’humanité tout entière. Elle incarne l’absurde, elle dont la vie « à force d’être privée d’espoir, devenait aussi une vie sans ressentiment d’aucune sorte, ignorante, obstinée, résignée enfin à toutes les souffances, les siennes comme celles des autres. » Cette mère sans passé et sans avenir, qui ne sait vivre que dans le présent, est montrée hors du temps : au sein de ce « couple » mère/fils « lié par un même sang et toutes les différences » tandis que « lui [est] jeté dans toutes les folies de notre histoire, elle [traverse] la même histoire comme si elle était celle de tous les temps. »
Or, nous lisons aussi dans les compléments au manuscrit des indications essentielles concernant la fin du roman : « Jacques explique à sa mère la question arabe, la civilisation créole, le destin de l’Occident. » ; il aurait donc parlé de sa vie à sa mère et à partir de là il aurait pu lui faire comprendre le destin collectif de l’Homme.

L'éditeur

Cap Béar Editions, une maison dynamique qui propose joliment à ses lecteurs de "s'offrir l'évasion des mots".

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